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il y a 7 ans
Par Fred Pody.
Un répit...
Samedi 8 août 1891, Mademoiselle A, faisait partie des élèves de l'école depuis hier soir. Elle nous rejoignit dans la salle de cours et ensuite, dans la salle Léoty, durant l'épreuve du groupe A.D.I.
C'était charmant de la voir se déplacer aussi délicatement, aussi lentement, avec un équilibre si précaire, fragile. Comme elle était blanche, sans doute, le fait d'avoir vécus durant plus d'un mois, dans les sous-sols, sans voir le jour, ou alors, dû à un malaise, causé par son corset trop serré ?
Solange et Gwendoline, étaient fébriles, pressées de faire connaissance avec la nouvelle venue.
J'étais inquiète, de voir le comportement de Mademoiselle "A". J'avais une peur bleue qu'elle ne face une faute, un impaire, et ne soit découverte par Solange et Gwendoline.
Heureusement, ma chère demoiselle "A", avait un comportement très timoré. Sûrement la peur d'être dévoilée, et sans doute aussi, ne sachant pas comment se comporter, elle évitait autant que possible de parler, ou alors à voix basse, presque inaudible, donnant une impression de timidité.
Cela me convenait parfaitement, et me permit de répondre à sa place très naturellement et sans vergogne.
Mademoiselle "A" ne put pas beaucoup s'exprimer. Elle devait faire ses exercices de marche, et apprendre divers mouvements élégants. Apprendre à faire un demis tour sans trébucher, avec légèreté, apprendre à monter un escalier et même, apprendre à s'asseoir avec grâce, malgré la rigidité de son corset.
Solange et Gwendoline étaient surprises que l'ont doivent lui apprendre tellement de chose. Il me fallait inventer quelque chose, une histoire plausible. Pour cela, je décidais de rester proche de la vérité.
- Ses parents l'ont abandonnée, et elle a dû passer deux ans dans un horrible pensionna. Elle a fait plusieurs fugues, et elle n'a jamais eu de cours comme ceux qui sont dispensé dans les bonnes familles. Ma tante l'a recueillie, parce que je le lui ai demandé. Elle était pour moi, une amie de longue date. Sa famille habitait à coté de la mienne, avant qu'ils ne partent, en l'abandonnant.
Voila, j'avais résumé son histoire, sans mentir, juste en oubliant de préciser la nature de son sexe.
-
Je suis prête à l'aider me dit Gwendoline.
-
Moi aussi dit Solange. Nous saurons l'aider. Elle aura sûrement beaucoup de choses à apprendre pour rattraper ces années noires.
-
Je savais que vous n'hésiteriez pas. Je dois être honnête avec vous, elle cache un secret, que je n'ai pas le droit de vous révéler. Si un jour elle décide d'en parler, vous serez dans la confidence. Mais il est trop tôt pour cela.
-
Tu nous intrigues. Dit Gwendoline. Tu ne peux vraiment rien nous dire ?
-
Vous le saurez, mais plus tard. Je vous le promets.
Ont passa toute l'après midi à parler, et parfois, discrètement, fugitivement, ont s'échangeaient un baiser doux, une tendre caresse.
Mademoiselle A rougissait en nous regardant. Comme elle était charmante durant ces brefs instants.
Le soir, un évènement inattendu. Ma tante fit une annonce vraiment surprenante, à la fin du cours de maintien à table.
- Mesdemoiselles, je vous annonce que je parts en voyage, durant un peu plus d'un mois. Par conséquence, la direction de cette école sera assurée par Mesdemoiselles Delphine et Caroline. Bien évidemment, Madame la Surveillante Générale, veillera à la discipline durant mon absence. Une autre conséquence vous concernant, est que l'épreuve du jardin des Sylphides, que devait passer le groupe MLC, est reportée d'au moins un mois.
De toute façon, aucun groupe n'a réussi cette épreuve. Le groupe C4P a presque réussi, presque. Le groupe LSP par contre, a lamentablement échoué. 3 points sur 20 seulement. Le groupe ADI ne c'est pas trop mal débrouillé, même score que le groupe C4P, 9 sur 20. Vous le savez, le délai supplémentaire pour le groupe MLC, ne leur sera d'aucune utilité.
Nous organiserons donc une fête de fin de cycle juste après cette épreuve. N'oubliez pas que les points, marqués durant cette épreuve, compteront pour votre classement, ainsi que le classement des tours de taille. J'espère que vos moyennes s'amélioreront durant mon absence. J'exige que vos tours de taille, se réduisent d'au moins 2cm durant cette absence. Vous avez donc un peu plus d'un mois pour me surprendre, pour chambouler le classement actuel.
Il y eu des exclamations de surprise, d'inquiétude. Je dis à l'oreille de Mademoiselle A.
- Notre groupe était le premier pour le concours des tailles de guêpe. Je suis même la première de l'école avec seulement 42cm. Mais avec ton arrivée, notre groupe va reculer dans le classement. Tu es la seule de notre groupe à faire plus de 50cm de tour de taille.
J'en avais déjà parlé à Gwendoline et Solange. Le tour de taille de Mademoiselle A me posait un problème. Bien sur, avec l'annonce du voyage de ma tante, cela nous donnait un peu de répit. Mais de toute façons, la solution était toujours la même. Il nous faudra toutes les quatre, nous réduire encore plus nos tours de taille.
Ma tante était déjà sortie, avec Delphine et Caroline. Ont se leva, et ensemble, toutes les quatre, ont fit quelques pas sur la terrasse. Le soir était délicieux, et j'aurais vraiment aimé rester, regarder le soleil se baisser, se coucher et goûter la fraîcheur de la nuit. Mais je devais penser à Mademoiselle A, aux deux étages à monter. Une montée toujours pénible, tant nous étions engoncée dans nos vêtements, serrées dans nos corsets. Mademoiselle A n'avait pas l'habitude d'être ainsi serrée. Il nous faudra sûrement beaucoup de temps pour monter ces deux étages, aussi, je proposais au groupe de monter dans nos chambres sans tarder.
La montée fut encore plus longue que je ne l'imaginais. Moi-même, je n'avais jamais pus monter les deux étages sans m'arrêter. Mais là, ce fut bien pire. Mademoiselle A avait d'énorme difficulté pour monter marche par marche. A chaque marche, elle devait se pousser sur la pointe d'un pied, pour pouvoir poser l'autre sur la marche supérieure. Ses jupons étaient bien plus volumineux que les nôtres, et la ligotait littéralement des hanches jusqu'aux chevilles. Elle portait bien sur des entraves aux genoux et aux chevilles, mais c'était vraiment une précaution superflue tant sa jupe la serrait.
Arrivées enfin au deuxième étage, nous étions épuisées, à bout de souffle. Ont se quitta, rejoignant chacune nos chambre. Je m'étendis sur le lit de ma petite chambre. Je n'avais pas le courage de descendre dans ma chambre du premier. Il le faudra pourtant bien. Delphine devait m'enfermer dans mon corset de nuit, un corset de métal, tellement rigide, qu'il nécessitait d'utiliser un chariot spécial pour me déplacer, de la salle de bain à ma chambre et me déposer sur mon lit.
Je dormis un moment. Du bruit dans la chambre à coté me réveilla. Je reconnus les voix de Delphine et caroline, ainsi que celle très faible de mademoiselle A. Il était tard, Mademoiselle A était préparée pour son coucher. Je savais qu'ensuite, Delphine viendrait m'enfermer dans mon corset de nuit. Je me levais et descendis dans ma chambre par le petit escalier.
Le lendemain, je montais par mon escalier privé, de sorte à sortir par ma chambre du deuxième. Personne ne devait savoir que je disposais d'un appartement au premier. Il devait bien y avoir des soupçons, surtout depuis que l'équipe de Coralie, m'avait enfermée dans cette mécanique, et m'avait obligée à me serrer horriblement pour pouvoir m'échapper.
J'entendis des cris dans le couloir. Mais je ne vis rien, ce devait être derrière l'angle. Je m'approchais de la salle de classe, les cris devenaient de plus en plus fort. Elles étaient plusieurs, je reconnus la voie de Gwendoline, et celle de Coralie, et d'une de ces amies. D'autre cris, autoritaire et soudains un silence... La voie de Madame la Surveillante Générale, impérieuse. Une porte qui claque. Je m'approchais le l'angle du couloir, quand la Surveillante Générale apparu, me barrant le passage.
Je voulus lui parler, mais elle m'interrompit.
- Dans la classe je vous prie !
Une prière ? Plutôt un ordre impératif.
J'entrais dans la classe. Coralie et Lydia entrèrent quelque instant plus tard. J'étais la seule de mon groupe. C'était normal que Mademoiselle A soit absente, elle suivait ce matin un cours spécial, mais Gwendoline et Solange, n'arrivaient toujours pas en cours.
Coralie me défiait, elle avait un sourire que je n'aimais pas du tout. L'ambiance dans la classe était lourde, pas de conversation, toutes les autres élèves se taisaient, et je ne savais pas ce qui c'était passé.
Les cours reprenaient en début d'après midi. Madame la Surveillante Générale entra dans la salle de classe, suivie de Gwendoline et de Solange, qui se tenaient en arrière. Elles se tenaient droites, comme des militaires au garde a vous. La Surveillante Générale monta sur l'estrade, Gwendoline et Solange, restèrent près de la porte dans une posture rigide, immobile.
La Surveillante Générale pris la parole.
- Ce matin, il y a eu une dispute ridicule dans le couloir. J'ai été obligée d'intervenir, pour arrêter immédiatement ce comportement inadmissible. Je pense que celles qui sont à l'origine de cette dispute ont eu le réflexe de disparaître, avant mon intervention. Mesdemoiselles Gwendoline et Solange étaient impliquées dans cette bagarre absurde. Elles n'ont pas voulus dénoncer les autres filles impliquées également. J'ai donc décidé de les punir pour une période de trois jours pleins.
Je regardais Coralie dans les yeux. Elle me souriait par défis. Je l'avais vue entrer en classe avec Lydie, bien après les autres. Ce ne pouvait être qu'elles.
La Surveillante Générale continuait son discourt.
- Je vous décris la nature de la punition, de sorte qu'elle serve d'exemple. Durant trois jours et vingt quatre heures sur vingt quatre, elles devront porter une minerve, r e n f o r c é e de métal, qui leur bloquera la tête dans une position très relevée. Durant ces trois jours, elles ne pourront voir que le plafond. Elles comprendront très vite la rigueur de cette punition, quand elles devront se déplacer, quelles voudront manger avec la tête relevée. Elles commencent déjà à ressentir des crampes dans le cou, et elles se rendent compte, combien il est pénible de ne plus pouvoir baisser la tête, de ne plus pouvoir la bouger.
Durant ces trois jours, elles devront également porter un gant spécial, qui leur serre les bras dans le dos. Ainsi, elles apprendront à garder les épaules bien en arrière, et ne pourront pas utiliser leurs mains durant ces trois jours. De plus, j'ai décidé qu'elles porteront un bâillon, qui ne sera enlevé, que durant les repas. La nuit, elles seront attachées à leur lit, bâillonnées et corsetées sévèrement, comme il se doit. Ceci pour leur apprendre à rester calme en toute circonstance, et bien sur, leur interdire des jeux de mains, qui finissent toujours mal.
Et se tournant vers Gwendoline et Solange, elle dit.
- Venez, approchez et montez sur l'estrade, que tout le monde vous voit bien.
Elles s'approchèrent, montèrent en tâtonnant du pied, pour trouver la marche, car avec leur minerve, elles n'avaient aucune chance de pouvoir apercevoir leurs pieds. Elles finirent par monter avec beaucoup de difficulté, la rigidité du cou, la tête en arrière, les bras fixés dans leurs dos, ajoutaient de la rigidité en plus de leur robe et de leur corset.
Je crus bien que Solange allait tomber, elle oscillait dangereusement et était d'une pâleur effrayante. Gwendoline semblait mieux supporter son harnachement, bien quelle se déplaçait avec une extrême lenteur et une grande rigidité.
La Surveillante Générale sorti, les laissant là, immobile sur l'estrade.
Je me levais, et demandais au professeur.
-
Madame, permettez moi de les aider. Elles ne pourront pas rejoindre leur place sans aide.
-
Bien sur Sophie. Je crains que tu n'aies beaucoup de travail durant ces trois jours.
Je m'en rendis compte durant la petite collation qui suivit. Elles ne pouvaient rien prendre, leurs bras et leurs mains enfermées. De plus, les faire manger et boire avec la tête très relevée, n'était pas simple, il ne fallait surtout pas qu'elles s'étranglent en buvant.
Le soir fut tout aussi difficile, bien que Mademoiselle A m'aida, il fallait tous faire à leur place, les déshabiller les laver leur laver les dents... Même leur toilette intime, que je transformais en jeux érotiques. Mademoiselle A s'occupa de Solange, avec beaucoup de timidité, elle se retournait souvent vers moi, comme pour me demander une approbation. Moi, je fis se cambrer Gwendoline de plaisir, elle failli tomber du lit, tellement, mes caresses intime la bouleversait intensément. Ses bras durement entravés et son incroyable minerve, ne l'empêcha pas de prendre un plaisir intense. Ces quelques instants de douceur, leurs fit un peu oublier leur pénible punition.
Les préparer au coucher, ne fut pas désagréable, mais le pire, fut de prévenir la Surveillante Générale qu'elles étaient prêtes, pour être attachées et bâillonnées durant la nuit.
Madame la Surveillante Générale arriva avec les deux baillons et une série de s a n g l e s qui se fermaient par de petits cadenas.
Elle commença par Gwendoline. Elle la fit asseoir sur une chaise. C'était étonnant de la voir assise de profile, le buste droit, les épaules très en arrière et le visage tourné vers le plafond, le cou distendu et très cambré en arrière.
- Ouvrez la bouche, Mademoiselle.
Gwendoline obéi comme elle put.
-
Plus grand, s'il vous plait.
-
Madame, je ne peux pas, la minerve pousse sur mon menton.
-
Il le faudra bien. Répondit la Surveillante générale. Je dois vous introduire la boule du bâillon dans votre bouche, et elle est ne rentrera pas si vous n'ouvrez pas plus. Essayer de pencher votre tête encore plus en arrière.
-
Mais Madame, la minerve me cambre déjà beaucoup trop, je ne pourrais pas.
-
Mais si, je vais vous aider.
La surveillante prit la boule du bâillon, en fait une boule très allongée, qui faisait bien dix cm de long sur cinq cm de diamètre. Elle se plaça derrière Gwendoline, et fit très lentement basculer sa tête encore plus en arrière, tous en essayant d'enfoncer le bâillon dans la bouche de Gwendoline.
J'entendis des gémissements étouffés, presque étranglés et je vis l'énorme chose, pénétrer lentement dans la bouche de ma tendre Gwendoline. Il s'enfonçait, profondément, très loin dans sa gorge. Subitement, Gwendoline s'agita sur sa chaise, comme si elle voulait se libérer, mais la grosse chose était en place, l'obligeant à garder la bouche largement ouverte, la tête encore plus en arrière. Je m'aperçus, que la minerve avait une autre fonction de contrainte, le menton de Gwendoline, appuyait fortement sur le devant de sa minerve, et appuyait ainsi sur un support métallique, qui lui... prenait appuis sur le haut de sa poitrine, l'étouffant encore plus.
La Surveillante générale le voyait également. Elle le savait et dit à Gwendoline.
- Vous voyez Mademoiselle, si vous ne tenez pas votre jolie tête très en arrière, votre minerve, appuiera sur votre poitrine et avec le corset que vous portez, vous ne pourrez plus respirer. Vous avez le choix, respirer ou soulager votre cou.
Ensuite, la Surveillante Générale, lui fixa une épaisse bande de cuir, qui maintenait le bâillon bien en place, au fond de sa gorge. Le bâillon était tellement long, qu'il dépassait de sa bouche, obligeant ma pauvre Gwendoline de garder la bouche largement ouverte, et bouchée hermétiquement par le bâillon et sa large lanière.
Solange, paniquait. Quand son tour arriva, elle supplia la Surveillante Générale de l'épargner. Mais elle du s'asseoir comme Gwendoline, apprécier le gigantisme du bâillon qui lui était destiné. Et elle pleura quand la Surveillante Générale lui enfonça durement cet énorme bâillon dans la bouche, le cou cassé en arrière. Elle pleurait encore avec des petits cris étouffés, quant elle lui serra à bloc la lanière du bâillon, lui fermant sa bouche largement ouverte sous la slanière de l'énorme bâillon.
La Surveillante Générale, n'en avais pas encore fini avec mes deux tendres amies. Je dus, avec l'aide de Mademoiselle A, aider Gwendoline et Solange à s'étendre sur leur lit, couchées sur le dos, couchées sur leurs bras entravés.
Madame la Surveillante Général, les attacha avec des lanières passant de dessous leur lit et les comprimant contre le matelas. Chacune fut ainsi immobilisée, par une dizaine de lanières, serrées à bloc, leur interdisant le moindre mouvement. Chaque lanière fut fermée par un petit cadenas. Et elle parti sans un mot, nous laissant sur place, sans autre explication. Il y eu un grand silence... J'entendis à peine des gémissements assourdis, des gémissements de Solange, mais aussi de Gwendoline. Je ne pouvais rien faire, rien qui puisse les soulager un peu.
Je m'approchais, ainsi que Mademoiselle A qui était encore effrayée pas la punition de mes deux amies.
Je caressais le front de Gwendoline, ses beaux cheveux blond. Les seules parties de leur corps encore accessible. A faisait la même chose pour Solange, comme elle était douce. Je ne sais pas si j'étais jalouse, il était devenu tellement féminin. Je n'arrivais plus à l'imaginer comme un amand. Pourtant, je lui avais promis ma virginité, cela me semblait loin, une promesse de petite fille. Je n'aime pas trahir mes promesses, mais celle là, me paraissait puérile, sans importance. Après tous, pourquoi pas. Cela me débarrasserait de cette promesse idiote, je vais y penser.
Gwendoline s'était endormie, du moins, elle avait les yeux fermés. Solange pleurait encore, mais elle me semblait plus résignée, apaisée.
Je dis à A qu'il nous faut partir.
Je les embrassais tendrement sur le front.
Je les laissait avec leur énorme bâillon en cuir, qui avait été introduit dans leur bouches, les obligeant à garder la bouche très ouverte. Leurs larges lanières, très épaisse, qui leur couvraient tous le bas du visage. Et une dizaine de lanières qui les compressaient, les plaquaient durement contre le sommier du lit.
Elle ne pouvait plus bouger, complètement immobilisées sur le dos, Couchées sur leurs bras attachés dans le dos; Ce devait être douloureux, pénible. Je sortis après les avoir encore embrassées et après les avoir encouragées. Mademoiselle A avait été formidable, très attentive, très douce avec mes deux tendres amies, si durement punie.
Le lendemain, j'assistais à leurs lever. Elles étaient toutes les deux épuisées. Elles pleuraient quand ont les avaient libérées de leurs lanières et de leur bâillon.
Gwendoline me dit en pleurant.
- Ma chérie, j'ai mal partout, je n'ai pas dormi de la nuit, c'est horrible d'avoir cet énorme bâillon dans la bouche, et encore plus horrible avec cette minerve. Ma mâchoire et mon cou me font souffrir le martyr, et je ne sens plus mes bras.
Solange, pleurait aussi, mais en silence, visiblement épuisée, blanche, proche du malaise.
Gwendoline me dit tous bas
- Sophie, il faut s'occuper de Solange, elle ne va pas bien. Moi, je souffre, mais je tiendrais.
Je m'approchais de Solange, elle voulut se blottir contre moi, mais sa minerve l'obligeait à garder la tête tirée en arrière. Je lui caressais le visage, et je l'embrassais tendrement sur la bouche. Elle me rendit mon baiser, mais je dû la retenir, elle s'était évanouie, à l'instant... Je la fis étendre sur son lit et je lui donnais un peu d'air avec un éventail. Elle ouvrit les yeux, et essayait de me regarder, malgré la posture de sa tête maintenue en arrière.
Durant ces trois jours, Mademoiselle A et moi, ont dû remplacer les bras et les mains de nos deux amies. La moindre petite chose, les rendaient dépendante de nous. Elle avait besoins d'aide pour manger, pour boire, pour leur toilette intime... La moindre chose, demandait notre présence permanente, notre aide attentive. Elle avaient besoin de réconfort de caresse de baiser, pour soulager un peu leur bras douloureux d'être immobilisés, leur cou cassé en arrière, même marcher demandait de l'aide, elles avaient beaucoup de difficultés pour garder leur équilibre avec la tête face au plafond, leurs seul horizon depuis trois jours.
Le samedi après midi, la Surveillante Générale mit fin à leur punition.
Gwendoline et Solange se reposèrent durant toute la journée du dimanche. Il leurs fallaient récupérer leurs trois nuits blanches, t o r t u r é e s par cette incroyable minerve, et les bras attachés dans le dos, coude contre coude
Le soir, ont se réunis, toutes les quatre dans la chambre de Solange et gwendoline. Elles avaient encore le cou endolori, et elles se tenaient encore, avec la tête un peu plus relevée que normal.
Notre réunion, commença par des embrassades, de douces caresses, et de tendres baisers. Les baisers de Gwendoline, étaient un peu plus appuyés, plus intime, plus profond. Elle me faisait fondre de tendresse, et je me serrais très près d'elle, qui me le rendait en m'enlaçant dans ces bras. A et Solange s'étaient assises sur le lit en face de nous.
Ont formaient ainsi deux couples, avec des désirs forts qui nous liaient toutes les quatre. Un jour, très vite, il faudra que je leur révèle le secret de Mademoiselle A... très vite.
Mais je devais sortir de toute cette douceur, ce plaisir de se retrouver, pour parler "Tour de Taille".
Ces trois jours de punition, avaient été extrêmement pénibles pour mes deux jolies amies, mais ces trois jours avaient été perdus pour notre entraînement.
- Mes chéries. Je suis désolée d'interrompre des moments aussi beaux, et tendres. Mais il nous faut aborder le problème de nos tours de taille.
Solange nous dit fermement.
- La punition a été dure, mais il ne faut plus retarder la réduction de nos tours de taille. Si non, nous n'y arriverons jamais. J'ai encore quelques douleurs de ces trois jour, mais il faut se réduire la taille maintenant, ne plus attendre.
Gwendoline ne dit rien, je savais qu'elle n'aimait pas les corsets, et leurs contraintes, mais je savais qu'elle accepterait de se serrer encore plus, pour le groupe.
Mademoiselle A non plus ne dit rien. Je ne savais toujours pas si elle aimait vraiment les corsets, ou si elle les avaient acceptés à contre coeur pour rester près de moi, ou peut être qu'elle aimait sa nouvelle situation.
Donc je pris la parole, et annonçait, presque péremptoire.
-
C'est décidé, nous allons toutes les quatre, nous resserrer la taille d'un cm, et ce, dès ce soir. Entraînement intensif. Nos caméristes devront appliquer ces nouvelles règles. Ont restera corsetée au maximum, l'après midi, le soir et la nuit. Notre seul répit, sera de quatre heures par jour le matin. Avec un relâchement d'un seul cm.
-
Tu es dure. Me dit Gwendoline. Mais si c'est la seule façon de battre l'équipe de Coralie, alors c'est oui.
-
Je me serre plus fort dès ce soir; Me dit Solange.
Et mademoiselle A dû se sentir obligée, car elle dit.
-
Oui Sophie, je vais demander que l'on me serre plus, mais mon corset est déjà extrêmement serré. Je me ferrais serrer encore plus. J'espère tenir, et ne pas vous décevoir.
-
C'est dit. J'en parle à Delphine, et ce soir, nous auront toute les quatre, une taille encore plus fine.
Ce soir, toutes les quatre, ont reçus avec crainte, la visite de Delphine et de son aide. Ce soir, toutes les quatre, nos tailles se réduisirent douloureusement. Désormais, je ne faisais plus que 41cm de tour de taille. 41 douloureux et pénibles petits centimètres. Ce soir, nos tours de taille se sont brutalement réduites d'un cm. Encore un de moins.
II
Les pointes
Ce soir fût pénible, très pénible. Delphine avait appliqué les consignes du groupe. Elle avait serré mon corset de nuit, plus fort que les jours précédents. J'avais perdu un demis cm, un douloureux demis cm.
Le lendemain matin, mon corset fut lacé à 53cm, en m'annonçant que c'était un serrage relâché, pour me permettre de souffler un peu, mais que avant midi, je serais de nouveau lacée à 52cm et demis, et ainsi jusque demain matin.
De plus, Caroline ne voulait pas me libérer de mes entraîneurs à cambrer. Je ne pouvais pas me tenir sur mes pieds sans leurs soutiens, pour parcourir les deux mètres, qui séparaient mon lit de la barre à lacer.
Ce jour là, je n'avais pas rejoins les autres élèves. Elles m'avaient fait asseoir dans une chaise roulante, les entraîneurs à cambrer toujours en place. Et ont étaient sorti de ma chambre, en nous éloignant de la salle de cours. Et en prenant de suite, la porte marquée "Service". Sur le palier de l'escalier de service, il y avait une grille, que Caroline ouvrit.
- C'est un ascenseur. Me dit Caroline. Comme le monte charge, mais en plus petit. Les dames de la cuisine, s'en servent régulièrement pour nous monter les repas, depuis les cuisines en sous-sol.
Elles firent entrer la chaise roulante avec beaucoup de difficulté, l'espace étant très petit. La chaise ne rentra, qu'en la positionnant en diagonale. Caroline actionna un levier sur un coté de la cabine, qui se mit brutalement à descendre.
-
Mais ou m'emmenez vous ?
-
Dans les sous-sols, dans une salle où il y a un équipement adapté pour t'entraîner.
-
Mais m'entraîner à quoi ?
-
A marcher, mon cpeur.
Arrivées au sous-sol, ont sorti par les cuisines, et ensuite de longs couloirs sombres. Ont longea les cellules, ou j'avais passé ma première nuit au château. Et enfin, au bout de ce couloir, sur notre gauche, une double porte, qui donnait dans une salle sombre, en contre bas.
Il y avait un petit palier, et un escalier longeant le mur de pierre, sur notre gauche. Au centre de cette salle carrée, plus d'un mètre plus bas, il y avait un plateau circulaire, et un poteau au centre, surmonté d'une poutre horizontale, avec des poulies, des câbles, et un trapèze, comme celui de ma chambre.
Caroline, m'enleva mes entraîneurs à cambrer. J'essayais de bouger un peu mes pieds endoloris, mais le moindre mouvement, me faisait terriblement mal. Elle me chaussa avec une paire de chaussure légère avec de très hauts talons, et elle me demanda de me lever de ma chaise roulante. Caroline et Delphine durent me soutenir. Mes pied douloureux, me soutenaient à peine, bien qu'ils soient moins cambrés.
- Il faut descendre les quelques marches à pied. Me dit Caroline.
On descendit, et elles me conduisirent sur le plateau circulaire, sous le trapèze.
Je dus passer mes poignets dans des lanières, et je fus attachée au trapèze. Caroline et Delphine, se déplacèrent de l'autre coté du plateau. Elles soulevèrent un sac, qu'elles accrochaient à la corde, la même corde qui était fixée au trapèze. Quand elles lâchèrent le sac, je sentis une traction sur mes poignets. Une forte traction, mais pas suffisante pour me soulever.
- Voila ! Me dit Caroline. Ce contre poids, te tire avec une puissance de 40kg vers le haut. Ainsi, tes pieds n'auront à soutenir qu'une vingtaine de kg seulement. Tu vas marcher avec cette aide durant la matinée, sur la pointe de tes pieds.
Elle ressorti les entraîneurs à cambrer, et me les remis en place, me cambrant terriblement les pieds, aussi fortement que cette nuit. La traction du trapèze, me permit de me tenir debout, sur la pointe des pieds. Pas encore comme une ballerine, mais ce n'en était pas très éloigné. Mes pieds étaient tendus presque à la verticale, plus tendu qu'avec mes hauts talons.
- Marche un peu, s'il te plaît.
J'essayais d'avancer un pied, la pointe d'un pied. Je failli tomber malgré le trapèze qui me soutenait, me tirait en haut.
- Essaye de tous petits pas, quelques centimètres. Tu dois apprendre aussi à garder ton équilibre.
Je faisais glisser un pied de quelques cm et ensuite, l'autre. Mais mes chevilles affreusement tordues en arrière me faisaient souffrir abominablement.
Delphine partit et je restais seul, avec Caroline, qui ne me lâchait pas un seul instant. Je réussi à faire deux ou trois pas rapides, et extrêmement courts, avant de devoir m'arrêter, suspendue par le trapèze. Alors, il me fallait me redresser, me remettre droite, sur la pointe de mes pieds, et refaire une tentative de marche plus ou moins chaotique.
Au bout d'une heure de pénibles exercices, je réussis à faire cinq pas d'affilée, sans tomber, suspendue au trapèze.
Caroline me dit.
- Tu dois continuer seul tes exercices. Essaye le plus possible de marcher sans tomber, sans perdre ton équilibre. Apprend à rester debout, bien droite sur la pointe de tes pieds. Si tu t'en sort bien, demain, ont enlèvera cinq kilos du contre poids. A chaque étape, on allègera le contre poids, jusqu'à ce que tu sois capable de te tenir debout, sans assistance. Plus vite tu y arrives et plus vite tu sortiras de cette cave.
La journée fut longue et monotone. Caroline venait régulièrement me rendre visite, avec ma petite collation et elle me faisait marcher, pour se rendre compte de mes progrès.
Le soir, elle arriva en compagnie de Delphine. Caroline m'enleva les entraîneurs à cambrer et me mis des chaussures à très hauts talons. On remonta ensemble sur le palier, et elles me reconduisirent à pied dans ma chambre, en utilisant le monte charge.
- Pendant que tu t'entraînais à marcher sur la pointe des orteils, j'ai fais livrer dans ta chambre ton nouveau lit. Me dit Delphine.
En entrant, je vis que mon lit avait disparu, à sa place, il y avait un chariot surmonté d'un cadre métallique.
Delphine me fit approcher et elle m'expliqua.
- Regarde, ce cadre est le support de ton lit. Il est traversé par des barres. Sur ces barres sont fixé des soutiens, recouvert de cuir et ajusté à ton corps. Il y en a un pour le cou et la tête, un tampon dans le dos, un soutiens autour de ta taille, un autre avec deux encoches pour te tenir au niveau de tes genoux, et le dernier, aussi avec deux encoches au niveau de tes chevilles. Par-dessus chaque soutien, se vissera une barre rembourrée et recouverte du même cuir, qui te maintiendra bien au fond des encoches faites dans les soutiens. Ainsi, tu devras rester en place, sans le désagrément des cordes qui blessent ou marquent la peau.
Je ne savais pas quoi dire, c'était effarant, cette chose faite de barres de métal, ne ressemblait pas du tous à un lit. Je voyais bien les encoches plus ou moins grandes dans les soutiens, qui étaient placées au niveau du cou, de la taille, des genoux et des chevilles. En bas, il y avait deux rouleaux recouverts d'une matière douce, deux rouleaux, juste en dessous des soutiens des chevilles.
- Et ces deux rouleaux ? A quoi servent-il ?
C'est Caroline qui répondit.
-
Ils vont remplacer tes cambreurs de pied. Ce lit est destiné à continuer l'entraînement de celle qui y dort toute la nuit. Il y a une manette qui permet un réglage précis de la cambrure des pieds. Je pourrais régler très progressivement la tension imposée à tes pieds. L'entraînement sera plus progressif et plus précis
-
Bien ! Dit Delphine, inutile de perdre son temps en explication. Ont passe par la pratique.
Caroline et Delphine m'enlevèrent mon bustier et ma jupe étroite. Je me plaçais docilement comme chaque soir, sous le trapèze, et elles m'attachèrent les poignets. Delphine actionna le treuil, me faisant décoller du sol, pendant que Caroline ouvrait ma ceinture métallique. Ensuite, elles me déshabillèrent entièrement, ce qui fut long, tellement mes sous-vêtements étaient nombreux. Je sentis des picotements et une fraîcheur soudaine au moment ou Delphine dégrafa mon corset. Ma toilette fut elle rapide, le bassin glissé sous mes pieds, un boc d'eau et une éponge, un peu de savons et hop, terminé. Sauf, qu'elle avait prévus des soins après m'avoir lavé le corps. Delphine me massa la taille, et tout le buste avec une huile parfumée. Ensuite, je fus parfumée et poudrée tout autour de ma taille.
Arriva le moment de me faire corseter. Corset de nuit, long et rigide, lacé à maintenant seulement 52cm et demi. Le treuil à corseter fut comme les autres jours, d'une efficacité redoutable. Delphine me serrait sans aucun effort, mais moi, j'endurais la terrible pression que m'imposait mon corset de nuit. Mon corset m'avait de nouveau enlevé toutes ma vitalité. Dans cet instant, je devenais incapable de la moindre protestation. Mon corset, m'avait aspiré ma propre vitalité.
Caroline fit basculer le lit d'entraînement à la verticale. Ensuite, elle le plaça derrière moi, en le faisant rouler. La hauteur du lit avait été calculée au plus juste, en rapprochant le lit dans mon dos, les encoches prenaient place exactement où il fallait, mon cou entrait tous juste ainsi que ma taille dans l'encoche du soutien de taille.
Elle le poussa en avant au maximum, de sorte que toujours suspendue au trapèze, je me place bien au fond des encoches aménagées dans les soutiens. Elles me fixèrent les barres, fermant les soutiens. Celle du cou, m'obligeait à tenir ma tête très en arrière, celle de ma taille fit une pression supplémentaire sur mon corset, me bloquant et enfonçant le tampon dans mon dos, ce qui m'obligeait à me cambrer. La barre sur mes genoux me bloquait les jambes, ainsi que celle sur mes chevilles. Ces barres étant bien serrées, je ne faisais qu'un seul bloc avec ce lit étrange.
Je sentis la tension du trapèze baisser, Caroline l'avait descendu et Delphine me libérait mes poignets. J'étais alors suspendue par les attaches de mon lit d'entraînement. Suspendue et maintenue rigidement comme jamais auparavant. Mes bras ne restèrent pas libres longtemps, Caroline me les tirait en arrière et m'attacha les poignets dans un support derrière moi, me tirant les épaules en arrière.
- Ceci participe à ton entraînement, les bras attaché en arrière, te contraindre les épaules à une posture plus convenable, bien tirée en arrière.
Mes épaules en arrière, le tampon dans le dos qui me forçait à me cambrer, mon corset horriblement serré, et tous mes membres solidement attachés. Je n'en pouvais plus. Passer toute une nuit ainsi, c'est inimaginable, et pourtant...
Caroline actionna un verrou, et fit basculer le lit à l'horizontale. Je me sentis mieux, les tensions dues à la verticalité avaient disparues. J'étais fixé, serré, mais plus détendue.
- Ont a presque fini, me dit Caroline. Il reste à ajuster la tension de ton cou et la cambrure de tes pieds.
Je voulais me tourner vers elle, mais c'était impossible. J'étais fixé, boulonné dans le cadre. Non, ce cadre n'avait rien à voir avec un lit. C'était plutôt un support métallique pour fixer des soutiens, ou plutôt des carcans fermé par des boulons. Même ma tête ne pouvait plus tourner.
Je sentis que l'on glissait quelque chose sur et dessous mes pieds.
- Je mets en place les cambreurs de pieds. Dit Caroline.
Ensuite, je sentis une pression grandissante dans le creux de la voûte plantaire et en même temps, une pression inverse sur le sommet de mes orteils.
- Je commence à tendre les cambreurs de pieds.
L'effet sur mes pied était le même qu'avec les entraîneur à cambrer. La tension sur mes chevilles, sur ma voûte plantaire augmenta, et devint pénible à supporter.
Bien ! Dit Caroline. La cambrure est suffisante pour cette nuit. Demain, j'augmenterais la cambrure. Dans deux semaines, tu auras les orteils verticaux, dans le prolongement de ton tibia. Tu marcheras comme une jolie ballerine.
-
C'est vraiment très tendu. Mes pieds me font mal.
-
C'est très bien. Dit Delphine. Cela te fera oublier la pression de ton corset. Comment te sent-tu ? Rien d'insupportable ?
-
Ma taille et mes pieds sont douloureux.
-
C'est normal, je vais donc pouvoir ajuster ton soutien de cou. Quand le réglage sera fait, tu ne pourras plus ouvrir la bouche.
-
Quoi ! Mais...
-
Silence mon petit bijoux. Caroline s'occupe de tes robes, de tes sous-vêtements et de tes chaussures, moi, ce sont les corsets et les minerves. Caroline t'habille, moi je vais te modeler, te réduire encore plus la taille et allonger ton joli cou.
Elle se plaça derrière moi, à la tête de mon pseudo lit. Delphine actionna des rouages, et je sentis le soutien de cou, se déplacer vers l'arrière, la barre rembourrée et couverte de cuir, pressa de plus en plus fortement sur mon menton. Ma nuque prise dans l'encoche du soutien fut tirée de plus en plus fortement vers l'arrière. Mon cou se tendit, de plus en plus. Quand Delphine arrêta de me tendre le cou, la pression sur ma nuque et mon menton était terrible. J'étais par ailleurs incapable d'ouvrir la bouche, tant la pression sur ma mâchoire était forte.
Ma tête était alors bloquée comme dans un étau, j'étais muette, tous le corps bloqué, distendu ou compressé.
- Voila mon c?ur, ma jolie poupée. Tu commences l'entraînement extrême, des poupées précieuses. Nous allons te modeler à un point que tu n'imagines pas. Bonne nuit Jolie Mademoiselle.
Je ne pouvais plus bouger, mes jambes bloquées, mes pieds atrocement tordus en arrière, mes poignets attachés loin dans le dos, me tirant mes épaules très en arrière, et ma tête prise comme dans un étaux, le cou terriblement distendu. Une immobilité totale. Comment dormir ainsi ?
J'étais seule, immobilisée et muet dans le noir. Mon ventre douloureux, avec la place pour seulement 52cm et demi.
Longue nuit blanche. Immobile, calme. Ma seule activité était de tendre l'oreille, d'épier les petits bruits de la nuit. Impossible de m'endormir ainsi, compressé, étiré et cambré... Je pensais que Delphine se moquait de moi, en parlant de m'allonger le cou, je n'en étais plus très sure. Elle va peut être m'allonger le cou, comme elle ma réduit la taille. J'essayais de m'imaginer avec une taille minuscule et un très long cou. Ma silhouette serait ainsi très étrange.
La nuit fut longue et pénible...
J'observais la lumière changer, imperceptiblement et ensuite, de plus en plus, une lumière grise, avec quelque reflets rpouges, puis plus chaude, d'autre reflets rougeâtres au plafond, la seul partie de ma chambre que je pouvais apercevoir. Un bruit de serrure, et Delphine entra.
-
Bonjour ma jolie. Tu as passé une bonne nuit.
-
...
Je ne pouvais pas parler, le carcan autour de mon cou, était tellement tiré, qu'il me bloquait la mâchoire.
-
Tu n'es pas très causante ?
-
MMmmm.
Delphine passa sur le coté, débloqua le mécanisme, et fit basculer le lit à la verticale.
Tous mon poids, était reporté sur mon cou et ma taille. C'était assez insupportable. Delphine me fit rouler pour me placer sous le trapèze. Elle détacha mes poignets, pour les attacher aussitôt à la barre du trapèze.
Elle actionna le treuil, et mes bras furent fortement tirés vers le haut. Ensuite, elle détendit la traction sur mon cou, très lentement. Ce fut douloureux, et ont dû faire une pose, avant de me libérer de mon carcan. Après un quart d'heure d'attente, elle enleva la barre du soutien de mon cou. Ensuite, elle enleva toute les barres et libéra mes pieds des cambreurs. J'étais alors, suspendue par mes poignets. Delphine dégagea le lit spécial d'entraînement et elle me délaça mon corset de nuit, pour ensuite me laver.
J'étais ankylosée raide, la moindre tentative de mouvement était douloureuse. Delphine me massa pour me soulager.
- Ces massages après une nuit immobilisée, sont indispensables. Il faut réactiver très doucement tes muscles. Surtout, que tu n'as pas encore l'habitude de passer la nuit complètement immobilisée.
Caroline entra.
-
Bonjour mes chéries. Alors, Mademoiselle A, tu as passé une bonne nuit ? Tu es prête pour une nouvelle journée d'exercice ?
-
Bonjour Caroline, je suis épuisée, je n'ai pas dormis, et je me sens raide.
-
C'est une bonne raison pour faire tes exercices. On retourne dans le sous-sol. Cette foi, tu marcheras avec un contre poids plus léger. Tu dois fortifier tes chevilles et tu ne pourras pas toujours avoir l'aide d'un contre poids pour te tenir debout.
Elle se moque de moi. Tenir debout, soit, mais se tenir sur l'extrême pointe des orteils, c'est autre chose.
Ont reparti donc vers le sous-sol, pour une nouvelle journée d'entraînement.
Le soir, j'étais vraiment à bout. J'avais passé presque toute la journée, debout sur la pointe de mes pieds, attachée à une potence. Caroline m'avait obligé à marcher en rond, toujours attachée, mes bras et mes poignets douloureux, autant que mes pieds, cambrés par des entraîneurs à cambrer de plus en plus tendu.
Enfin, ont remonta, par l'ascenseur. Un ascenseur en principe interdit, mais j'étais tellement épuisée, que Caroline avait consenti à m'y conduire.
En sortant sur le pallier, j'entendis du bruit, de l'agitation en provenance du couloir.
Toutes les élèves étaient dans le couloir, et nous barraient le chemin. Il y avait des cris, des gestes, toute une agitation inhabituelle.
Caroline et Delphine, s'avancèrent, les élèves s'écartant de leur chemin. J'en profitais pour les suivre, et je vis Sophie, penchée vers Coralie, leurs visages très proche. Je ne savais pas si elles allaient se battre, ou s'insulter. Leurs visages restaient très proches, malgré leurs mouvements agressifs.
Je m'approchais, intriguée, Sophie ne pouvait pas supporter Coralie, elles devaient sûrement se battre d'une manière un peu étrange.
Mais en m'approchant encore, il me semblait qu'elles s'embrassaient sur la bouche. J'étais choquée et sans doute un peu jalouse. C'était bizarre... je remarquais alors, l'épais collier qui les réunissaient. Il était d'une seule pièce, très épais, comme un double carcan, et vrillé de sorte qu'elles soient f o r c é e s de rester face à face, bouche contre bouche, dans un baiser permanent. Mais je ne comprenais pas qu'elles restent face à face, il leurs suffisaient de se tourner... Je m'aperçus, qu'en fait, cela leurs étaient impossible. Le double carcan, était surmonté d'une épaisse barre de métal doré, qui leurs pénétrait la bouche, et les empêchaient de se tenir autrement que lèvres contre lèvres, contraintes à un long baiser.
Sophie et Coralie, s'embrassant sur la bouche, cela était vraiment incroyable. Elles avaient beaux se démener essayer de s'éloigner l'une de l'autre, le double carcan ne leur permettait pas de se séparer, et leur long baiser risquait d'être vraiment long.
Tout a coup, un mouvement de foule, les regards attirés vers le fond du couloir. Madame la Surveillante Générale arrivait et entraînait derrière elle un couple, unis dans le même baisé, par un double carcan. Gwendoline et Solange réunie également dans un long baiser f o r c é.
Elles avaient l'avantage d'avoir la même taille, et elles ne cherchaient pas à se séparer. Ma tendre Solange, qui embrassait une autre que moi, ma jalousie, devenait plus forte, plus insistante. J'aurais voulus être à la place de Gwendoline, attachée face contre face avec ma tendre Solange. Mon envie monta d'un cran, quant la Surveillante Générale annonça, qu'elles resteraient attachées ensemble durant deux jours et deux nuits. Je restais seul, Sophie qui ne semblait pas vouloir de moi, et Solange qui passera deux nuits attachée à Gwendoline.
La Surveillante Générale avait fait disperser tout le monde, Sophie et Coralie, partirent ensemble, vers la chambre de Coralie. Ensemble en s'embrassant.
Gwendoline et ma tendre Solange, ensemble vers leur chambre, ensemble et si proche...
Et moi, seul dans ma chambre, corseté... pardon, corsetée dans un long corset de nuit, à 52cm et demis, bloquée dans un lit d'entraînement, étirée, cambrée, complètement immobilisée jusqu'au lendemain matin.
Cinq jours que je tournais toute la journée dans cette cave, attachée à un contre poids de plus en plus faible, qui me m'aidait presque plus à me tenir debout. Caroline avait tendu au maximum mes entraîneurs à cambrer. Cette nouvelle traction était encore plus douloureuse que la dernière foi. Mes pieds étaient cambrés à un tel point, que mes orteils étaient maintenant, encore plus en arrière, presque sous mes talons. Avec cette position, mon équilibre était complètement changé. Avant, la pointe de mes pieds étaient légèrement en avant de mon tibia. Mais maintenant, depuis que Caroline avait tendu mes entraîneurs à cambrer au maximum, la pointe de mes pieds étaient derrière le prolongement de mes jambes, et me déséquilibrait complètement, me poussant en avant. Il me fallut beaucoup de temps et d'entraînement pour retrouver un équilibre en me cambrant en arrière.
Aujourd'hui, ont ne descendis plus dans le sous-sol, mais Caroline m'emmena dans la salle Sylphide, juste en face de ma chambre. Là, elle me remis mes entraîneur à cambrer aux pieds, et elle les tendis au maximum. J'étais alors sur l'extrême pointe de mes pieds, et je devais sûrement avoir grandie de plus de vingt cm. Elle me fit marcher en me tenant d'une seule main à la barre de danse. C'était très difficile, la tension sur mes chevilles était terrible, et mon équilibre tellement modifié, que j'avais beaucoup de difficultés à trouver la bonne posture, pas trop en avant, pas trop en arrière. Chaque petit pas, était pour moi, un défi, et une satisfaction, quand je ne tombais pas.
Les jours suivant, je dus faire les mêmes exercices, mais en m'éloignant de plus en plus loin de la barre de danse. Deux pas sans me tenir, ensuite trois, un mètre... et vite retrouver un point d'appuis. Marcher ainsi comme une ballerine, sans se tenir à quoi que ce soi, fut un exercice particulièrement périlleux.
Au bout de deux semaines d'entraînement quotidien, je pouvais marcher sur une petite distance sans aucune aide, sans le moindre soutien. Mais c'était au prix d'une concentration qui n'admettait aucun relâchement.
Rester debout, sans bouger m'était rigoureusement impossible. Je devais piétiner constamment à la recherche de l'équilibre. C'était le seul moyen, car mon corset bien trop rigide ne me permettait pas de bouger le buste, mes bras ne pouvaient pas m'aider non plus. Caroline m'avait attaché les coudes dans le dos, pour me donner une meilleure posture et me contraindre à garder mes épaules en arrière.
- Une dame ne joue pas à l'équilibriste en agitant ses bras de gauche et de droite, sous prétexte que ses talons la déséquilibre. M'avait affirmée Caroline.
Mais les dames, ne marche pas comme des ballerines. Les dames, non, mais moi si...
Delphine entra, et demanda à Caroline
-
Tu penses qu'elle sera prête pour l'épreuve ? Il ne reste que trois jours.
-
Oui, demain, je lui fais essayer des chaussures avec un talon de 24 cm. Des chaussures spéciales qui la fera marcher comme une ballerine, mais avec un talon.
-
Florence rentre de voyage demain. Quand elle verra qu'elle peut marcher ainsi, je crains, que Florence nous demande ma même chose. Elle m'a déjà imposée de porter un corset de nuit, comme celui de mademoiselle A. Je peux te dire qu'il est pénible à supporter. Elle m'a même menacée de me faire dormir dans un lit d'entraînement.
-
Ho, je risque de subir le même sort. Depuis l'arrivée de Mademoiselle A, elle a sous la main un cobaye parfaitement obéissant, sur le quel elle peut expérimenter toutes les idées qui lui traverse l'esprit.
Delphine repris.
-
Quand j'ai rencontrée Florence, j'étais en apprentissage dans une maison de corseterie. C'est elle qui m'a engagée, avec de gros avantages. Mais j'ai dû subir un entraînement très dur, pour me réduire la taille. Un entraînement, bien plus sévère, que dans cet atelier de corseterie. C'était la condition, descendre en dessous de 41cm pour avoir le droit de rester au château. Je ne sais pas comment j'ai pu me serrer à seulement 41cm. Mais ensuite, ses exigences, n'ont pas faiblie. Après quelque mois auprès de Florence, elle m'a interdit de dépasser les 40cm. Et le soir, en sa présence, je dois descendre à seulement 38cm.
-
Je sais Delphine. Elle a eu la même exigence pour moi. Mais je n'ai jamais réussie à descendre en dessous de 39cm et je tiens difficilement 41cm durant la journée. Si en plus, ont doit marcher comme Mademoiselle A...
-
Si Mademoiselle A, réussi à tenir corsetée et sur la pointe des pieds durant l'épreuve du jardin des Sylphides, ont devra suivre le même entraînement, passer nos nuits attachées dans des lits de contrainte et d'entraînement, marcher comme des ballerines, et se faire allonger le cou.
Je me rendais bien compte de leur angoisse, à ces nouvelles perspectives. Ma réussite, pouvait signifier pour beaucoup, de nouvelle difficultés, des contraintes supplémentaires, mais aussi, faire de nos corps, une véritable ?uvre d'art. Je me demandais si Florence aurait les mêmes exigences envers les autres élèves. Sûrement pas, mais pour Sophie, c'était autre chose. Elle avait sur elle, tous les droits, étant sa tutrice. Quant à moi, je n'existais pas. Je n'avais plus d'identité depuis ma cavale. Je savais que j'allais lui servir de cobaye pour toutes ses expériences d'entraînement et de modification corporel. Faire d'un jeune homme, une jolie poupée, était devenus un but, un jeux particulièrement pénible pour moi.
Le soir arrivait, et c'est avec appréhension, que l'on regagnât ma chambre, ou m'attendais mon terrible lit d'entraînement et mon inflexible corset de nuit.
M'attacher au trapèze, me déshabiller, me laver, le rituel du soir ne pouvait pas changer d'une virgule. Sauf que, au moment de me lacer mon corset de nuit, Delphine m'annonça, qu'elle devait me serrer à seulement 52cm.
-
Mais pourquoi ? Je suis déjà tellement serrée.
-
Rappelle toi ta promesse de me remercier quand j'aurais la bonne idée de te réduire la taille un peu plus.
La promesse... Je devais la supplier de me corseter encore plus, si je ne voulais pas endurer une punition supplémentaire.
- Alors ! Dit Delphine, j'attends... Tu te rappelles avoir promis de perdre 1cm. Tu n'en as gagné qu'un demi.
Oui et je devais la supplier de me serrer et la remercier. Pourtant, je ne voulais pas. Mon corset était déjà suffisamment pénible à porter. Il me semblait inutile de le serrer encore plus, mais Delphine attendait, de plus en plus impatiente. Il fallait bien que je me soumette, si non...
Je lui dis donc ce qu'elle voulait entendre.
- Delphine, ma merveilleuse corsetière... Je te supplie de bien vouloir me serrer la taille. J'adore quant tu tires sur mes lacets, compresse moi comme tu le désire. Serre moi encore plus, même si je dois m'évanouir. Fait moi une taille extraordinaire. Fait de moi une poupée corsetée comme personne. Etrangle moi ma taille, fait là minuscule. J'aimerais que tu puisses l'entourer de tes deux petites mains, que j'aie la taille la plus fine, même si elle sera plus douloureuse.
Le treuil était en action, ma taille se réduisait lentement, jusqu'à ce que je ne puisse plus parler, tant j'étais serrée, comprimée à la dernière extrémité.
Quand Delphine annonça triomphalement 52cm, j'étais sur le point de m'évanouir.
J'étais tellement faible que c'est a peine si je me rendais compte que l'on me fixai dans mon lit d'entraînement. Même la tension sur mon cou, ne me fit plus réagir, tellement j'étais faible.
Elle sortir, comme dans un rêve. Je savais que je devrais vivre dorénavant avec un tour de taille de 52cm. J'appréhendais l'épreuve du jardin des Sylphide avec un corset aussi serré et en marchant sur la pointe de mes pieds. Trois jours... Il ne restait que trois jours pour être prête. Mais prête à quoi ?
III
Le jardin des Sylphides
Samedi 22 Septembre. C'est la date finalement retenue, pour notre épreuve dans le jardin des Sylphides. Florence la directrice de l'école a finalement été absente un peu plus d'un mois.
Ninon me conduisit au rez-de-chaussée, dans la salle "Polaire" Mademoiselle A était déjà là. Il y avait longtemps que je ne l'avais plus revue. Je fus surprise par sa taille, elle était plus grande que moi ?
Je m'approchais d'elle. Ma petite demoiselle A restait sans bouger, se tenant au dossier d'une chaise. Je dû lever la tête pour l'embrasser, elle était plus grande, et elle me semblait très tendue, un peu raide. Bien sur avec nos corsets, c'était logique, mais il y avait autre chose. Je m'écartais d'elle, pour mieux la regarder. Ho!!! Bien sûr... C'est incroyable, que je ne l'aie pas vu plus tôt. Mais comment fait-elle ?
Notre jolie mademoiselle A, se tenait sur la pointe des orteils, comme une ballerine. Ces chaussures avaient des talons incroyables, impossibles...
- Mais comment fait-tu pour tenir debout ?
Ma jolie demoiselle, rougi un peu. Je trouvais cela vraiment charmant.
- Sophie... c'est mademoiselle Caroline... je suis un entraînement spécial depuis deux semaine. Elle veut que je marche tous le temps, avec les pieds verticaux. Pour cela, je porte des talons de 24cm. Mais il m'a fallut deux semaines dans des cambreurs de pied, et de long exercice pour y arriver. Je ne peux pas tenir très longtemps debout avec ces chaussure.
C'est incroyable, en si peu de temps, Mademoiselle A, se tenait debout, les pieds cambré de manière extraordinaire, debout comme une ballerine, faisant des pointes. Debout en équilibre instable, tendu, et sûrement douloureux.
Ninon entra. Elle me dit que je devais me déshabiller, et ne garder que mon corset, mes bas et mes chaussures. C'était un ordre impératif de Madame la Surveillante Générale.
Elle m'aida à me dévêtir. C'était troublant, de me déshabiller devant une demoiselle un peu particulière, devant le regard de Mademoiselle A.
Troublant, mais agréable de se sentir si légère, sans toutes ces couches de mon affreux uniforme. Ma tante, m'avait promis, que les élèves de deuxième année, pourraient s'habiller avec plus d'élégance. Ceci dit, dans la bouche de ma Tante Florence, plus d'élégances, signifie généralement plus de contraintes.
Quelques minutes plus tard, Solange et Gwendoline arrivèrent, Solange, soutenant Gwendoline, qui avançait très lentement.
Elle dit en entrant.
-
Bonjour Sophie, bonjour Mademoiselle A. excusez nous, mais si ont arrive si tard, c'est de ma faute. Dit Gwendoline en entrant à la suite de Solange.
-
Bonjour Gwendoline, Bonjour Solange. Vous avez vus les chaussures de Mademoiselle A ? Je me demande comment elle peut se tenir debout avec de telle chaussure.
-
Caroline me fait suivre un entraînement intensif depuis un peu plus d'un mois. J'ai beaucoup de difficulté pour rester debout sans me tenir à quelque chose. Mes pieds sont douloureux de se tenir aussi cambrés.
J'interrompis les explications de Mademoiselle A.
-
Vous devez enlever votre robe et vos sous vêtements, comme nous. Ont ne doit garder que notre corset, nos bas et nos chaussures.
-
Mais pourquoi doit-on se déshabiller. Demanda Solange.
Je repris la parole
- Je ne sais pas. C'est une consigne de la Surveillante Général, sans autre explication. Ont doit l'attendre dans cette salle et dans cette tenue.
Solange et Gwendoline se déshabillèrent, aidée par Ninon.
Mais je fus surprise, de voir le corset que portait Gwendoline. Un long corset qui l'emprisonnait jusqu'aux genoux. Un corset qui avait un aspect particulièrement rigide. Un corset qui me semblait très serré, alors que Gwendoline n'aimait pas particulièrement les corsets, surtout serrés comme dans cette école.
-
Ho Gwendoline, quel corset incroyable. Mais comment fait-tu pour t'asseoir ?
-
Je ne peux pas. C'est Delphine qui m'a enfermée dans cette horrible chose.
-
Delphine ! La corsetière de l'école ! Tu as dû la mettre très en colère. C'est bizarre, elle est pourtant très gentille avec nous.
-
Je le sais bien. Mais je ne voulais plus porter de corset. Je n'en avais jamais porté auparavant, et je ne voie pas pourquoi cela devrait changer.
-
Delphine est très à cheval sur les corsets. Ma tante également. Elles sont très conciliantes sur beaucoup de chose, mais pas sur les corsets.
-
Oui et avec cette épreuve, ce concours des tailles de guêpe, ont ne c'est jamais autant serrée la taille.
-
Oui c'est terrible. Dit timidement Mademoiselle A. Delphine m'a serrée à seulement 52cm. C'est horrible, mon ventre me fait mal de rester aussi serré en permanence.
-
Ne te plaint pas, Sophie ne fait plus que 40cm et demi. Je ne sais pas comment elle fait pour tenir, en étant aussi serrée.
J'étais fière de ma taille, de ma minuscule taille, mais combien de souffrance et de nuit blanche corsetée en permanence. Delphine était ma tendre amie, mais elle ne me lâchait jamais rien en matière de serrage de corset. J'étais devenue, sa fierté, son ?uvre d'art. Parfois, elle me considérait plus comme de la pâte à modeler que comme un être humain.
La Surveillante Générale entra. Elle nous fit aligner devant une série de 4 chaises, comme si nous étions des militaires à la parade.
- Mesdemoiselles, vous allez passer votre épreuve dans le jardin des Sylphides. Cette épreuve et le concours des tailles de guêpe de ce soir, compteront pour votre classement en fin cycle. Je vous demande de vous présenter, chacune à votre tour. Vous pourrez vous asseoir, après votre présentation.
Il y avait un silence, nous étions toutes les quatre debout, bien alignées devant nos chaises.
- Vous ! Mademoiselle. Dit la Surveillante générale en me désignant.
Je récitais par c?ur, le texte d'introduction de mon carnet de classe. Nous avions toute un carnet dans le quel était annoté, nos résultas, ce qui nous était permis, mais aussi, toute les consignes particulières que l'on devait respecter, comme, notre coiffure, la hauteur de nos talons, les entraves obligatoires et bien sur notre tour de taille, à ne jamais dépasser sous aucun prétexte.
- Je m'appelle Sophie. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille depuis hier soir, ne fait plus que 40cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds. Ma tante aimerait que je porte une crinoline, mais je ne veux pas, je trouve que c'est démodé.
Et je m'assis avec délicatesse, parfaitement droite.
Vint le tour de Solange.
- Je m'appelle Solange. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m63 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mon tour de taille est ce matin de 46cm. J'ai les yeux marron, et mes cheveux sont châtain sombre avec de petit reflet roux, à peine visible. J'ai dit à Caroline, que j'aimais les crinolines que je trouve si romantique. Je pense que j'aurais mieux fais de me taire.
Solange s'assit avec beaucoup de grâce délicate.
-
Je n'ais pas de nom. Ont m'appelle Mademoiselle A. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m65 et je porte des chaussures spéciale qui m'oblige a marcher comme une ballerine. Mes talons font 24cm de haut. Mon tour de taille est ce matin de 52cm. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds.
-
Je m'appelle Gwendoline. Je fais partie du groupe MLC "Magnifique, Lumineuse et Charmante" je mesure 1m66 et je porte des chaussures à hauts talons de 11cm. Mademoiselle Delphine, la corsetière, veut que je porte un corset spécial. Mais moi, je ne veux pas ! Mon tour de taille a encore été réduit ce matin, et je ne fais plus que 44cm et demi. J'ai les yeux bleus, et mes cheveux sont blonds, mais moins doré que ceux de Sophie.
Mais après sa présentation, Gwendoline resta debout. Sont long corset ne lui permettait pas de s'asseoir.
- Parfait, les présentations étant faite, et ayant annoncé vos tours de taille, nous allons pouvoir commencer cette épreuve. Bien sur, en fin de journée, je mesurerais vos tours de taille, qui devront respecter les dimensions que vous avez annoncées ce matin.
Après un bref silence, la Surveillante Générale repris.
-
Mesdemoiselles, vous allez passer, une épreuve collective. Elle se déroulera, dans le jardin des Sylphides. L'épreuve sera terminée, quand vous serez toutes ensemble sur la terrasse du château. Vous ne serez pas autorisées de rentrer, si une seule d'entre vous manque à l'appel. Ninon, vous m'aiderez à équiper ces demoiselles !
-
Mademoiselle Sophie ! Veuillez vous lever et approchez vous !
Je me levais lentement.
- Nous allons faire plaisir à votre tante. Ont va vous équiper de la grande crinoline de contrainte. Avec cet engin fixé à votre taille, vous ne pourrez emprunter que des passages, d'au moins deux mètres de large. Ninon, apportez la crinoline de contrainte.
Ninon apporta une espèce de cage métallique, assez lourde, très large, près de 2 m de large.
La cage s'ouvrait en deux parties.
Je dû m'avancer au milieu de la cage ouverte. La surveillante Générale aidée de Ninon, refermèrent la cage en la soulevant un peu. Quant elle fut fermée par un cadenas, elle la lâchèrent, et je put ressentir son poids énorme peser sur mes hanches. Heureusement, que je portais un corset solidement baleiné. Sans lui, j'aurais sûrement été affreusement blessée par la ceinture métallique de cette lourde cage.
Non seulement, c'était affreusement lourd, mais je ne pouvais pas contrôler ces incessants balancements.
- Ninon ! Habiller cette demoiselle de sa grande robe. Que l'on cache toute cette ferraille.
Ce ne fut pas facile. Ninon dû utiliser de longues perches, pour faire passer les jupons et la robe par-dessus ma tête, et les étaler sur la crinoline de fer. Chaque jupon ajoutait un poids supplémentaire, et bientôt, l'épaisseur des jupons fut tel, que les barre métalliques de ma cage, disparurent complètement sous les multiples couches de jupons.
Plus personne ne pouvais m'approcher à moins d'un mètre, tant ma crinoline était large et rigide. Mais ce n'était pas tout, Ninon revint avec un "tire-coude" Cette entrave que Caroline utilisait pour nous apprendre à nous tenir bien droite, les épaules en arrière. Ceci en nous attachant les coudes dans le dos. Ce procédé était très efficace, et nous obligeait à une tenue parfaite, mais c'était très gênant, seul nos avant bras était libre, mais il nous était impossible de lever les bras entravée ainsi. Ont ne pouvait même plus manger sans aide, nos bras attaché dans le dos ne nous permettait plus de porter la nourriture à la bouche. Il fallait alors nous nourrir comme des bébés. C'était sans doute le plus humiliant dans ce procédé.
Avec cette immense et lourde crinoline, j'étais quasiment immobilisée et elle voulait m'attacher encore plus
Ninon me tirait les coudes en arrière. Je savais que cela deviendrait vite pénible, que mes épaules seraient vite douloureuses, et que je ne pourrais pratiquement plus rien faire de mes mains, ou si peu.
Je croyait en avoir fini, mais non, Ninon s'approcha avec un col de dentelle, un col immense, de plusieurs épaisseur, comme si ont avait assemblé trois jupons superposé et disposé à l'envers. Il était empesé, il tenait raide. Ninon, ne pouvant plus s'approcher de moi, elle dû monter sur un escabeau un peu spécial, pour atteindre mon cous, et elle me fixa cette chose de dentelle autour de mon cou. Cela remontait verticalement derrière ma tête et s'étalait loin devant moi, me cachant complètement la vue sur le coté et devant. Je ne pouvais plus apercevoir le sol !!!
J'essayais de faire quelque pas. La lourde crinoline se balançait, frappant parfois le sol et manquant de me déséquilibrer, me donnant des choques terribles par la ceinture de fer, au travers de mon corset
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C'est terriblement lourd !
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Mademoiselle, votre mission consiste à vous rendre sur l'île centrale et de renseigner vos amies. Vous y trouverez toutes les instructions nécessaires pour guider vos amies.
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Ce grand col, c'est vraiment nécessaire, je n'y vois plus rien.
La Surveillante actionna une clochette, et quatre surveillantes entrèrent. Elles me firent sortir par la grande porte donnant dans la salle de bal.
La salle de bal, était large, je pus la traversée à petit pas, avec cet engin qui me déséquilibrait à chaque balancement. La crinoline de fer, les jupons et la robe, était vraiment très lourde. Ont sorti, sur la terrasse, Le soleil chauffait déjà. La première difficulté se présenta, quant il fallu descendre les escaliers vers le jardin. Avec mes coudes attachés dans le dos, et cette lourde crinoline qui me déséquilibrait, il m'était difficile de garder mon équilibre. Après quelques marches, ma crinoline reposait sur les marches supérieures, et menaçait de me faire tomber en avant. Sans l'aide des servantes, pour me retenir, je n'aurais jamais pus descendre seul ces maudites marches avec cet engin fixé à ma taille.
La traversée de la pelouse, fut plus simple. Les servantes, me conduisirent devant la grille du jardin des sylphides. Une grille très élégante, plus décorative que défensive. Les barreaux délicatement ouvragés, était disposé avec des espaces très large, tellement large, que l'on pouvait passer facilement entre eux, sans avoir besoin d'ouvrir la grille.
Pourtant, les servantes ouvrirent les deux battants avec beaucoup de cérémonie, avec lenteur et gravité.
Je rentrais solennellement dans le jardin des Sylphides, pour la première fois. Jamais auparavant, ni ma tante, ni Caroline, ni même ma tendre amie Delphine, ne m'y avait invitée.
Une fois entrée, les servantes refermèrent la grille avec un verrou spécial.
Deux servantes qui étaient restée à l'intérieur, sortirent en passant facilement entre les barreaux largement espacés de la grille.
Oui, bon, si je n'avais pas encore comprise le défi... par acquit de conscience, j'essayais de sortir. Bien sur, la grille était fermée à clef. Bien sur, les barreaux permettaient aux servantes de sortir, mais pas moi, avec ma crinoline de fer. Il me fallait un espace d'au moins deux mètre pour passer. Et impossible de relever ou de coucher sur le coté cette crinoline. Tout était parfaitement rigide et atrocement lourd.
Je me retournais. Chercher l'île centrale... au loin, il y avait un lac et une structure métallique, trop éloignée pour comprendre ce que c'était. Mais comment y arriver ? Le jardin, était parcourus d'une multitude de chemins. Certains plus larges que d'autres. Entre ces chemin, des parterres de fleurs, toutes plus belle plus colorées. Un jardin des délices, aux parfum délicat, et a l'ordonnancement recherché. Je pris le chemin large à droite, qui me conduisit sur un espace circulaire, d'où partait plusieurs autres chemins. Je choisi le plus large devant moi. Mais à quelque mètres, il y avait deux colonnes de marbre, disposée de chaque coté du chemin. Ces colonnes n'étaient espacées que d'un mètre, et je ne pouvais pas passer avec ma crinoline.
A ma gauche, il y avait un autre chemin. Je dû faire demis tour, pour pouvoir l'emprunter. J'avançais très lentement, je ne voyais rien devant moi, et cette horrible crinoline, qui ce balançait dans tous les sens, pesait lourdement sur mes hanches. J'avais chaud, le poids de ma crinoline, la pression terrible de mon corset, toutes ces couches de jupons, de cache corset, de chemise de dentelle et cette lourde robe, tous cela m'épuisait. Encore quelque pas, m'avancer un peu plus... j'arrivais à une sortie du jardin. Trois petites colonnes de pierre la décoraient. Au de là, une grande pelouse, et la rivière qui s'étalait sur un plus grande largeur. Mais, ces trois colonnes de pierre, étaient trop rapprochées. Je ne pus pas passer, ma crinoline de fer, était bien trop large.
J'essayais de comprendre, l'agencement de ce jardin. Devant moi, d'autres colonnes m'interdiraient de passer. Je compris, que je ne trouverais pas de passage de ce coté. Il me faut faire demis tour, repasser par la grille d'entrée et essayer de trouver un autre passage.
Je finis par me retrouver sur un espace circulaire au milieu du jardin. Il y avait un banc de marbre, qui me tentait, mais comment m'asseoir avec cette crinoline de fer. Un chemin étroit à ma droite. Inutile d'essayer. Deux chemins larges à ma gauche. L'un menait à une sortie du jardin, mais une sortie que je ne pourrais pas emprunter. Il y avait les trois mêmes colonnes de pierre, qui la fermait.
Je pris le dernier chemin, qui me conduisait vers deux colonnes basses, très espacée, mais surmontée d'une pierre en forme de fronton triangulaire. Arrivée en face de ce monument, le seul moyen de passer, était de me baisser. Les colonnes étaient suffisamment espacées, pour permettre le passage de ma crinoline. Je me baissais, pas assez, je forçais sur les baleines de mon corset, et je fléchis les genoux, autant que me permettait cette maudite crinoline de fer. Pas encore assez, il fallut que je me contorsionne, que je baisse la tête au maximum, pour enfin pouvoir passer en dessous. Quand je me relevais, j'avais terriblement chaud, je devais être rouge comme une pivoine. A bout de souffle, tellement j'avais dû pousser sur mon corset, me vidant mes poumons.
Il me fallait un peu de temps, pour me calmer, retrouver un peu de souffle.
Je pouvais longer le petit lac avec son île au centre. Il y avait un petit pont, pour y accéder, et même un chemin pour rejoindre ce pont. Mais un chemin étroit barré par deux colonnes.
Je devais faire le tour de l'étang. Je ne voyais pas d'autre solution.
Je fis donc le tour, mais en faisant de nombreuses pose, et en avancent lentement, autant à cause poids de ma crinoline que de mon corset atrocement serré.
Il y avait un autre passage bas; Fléchir les genoux, ne pas tomber, plier les baleines de mon corset qui me vidait les poumons; Passer avec tan et tan de difficulté... mais à bout de souffle, au bord de l'évanouissement, je passais, je passais tous juste...
Il ne me restait plus qu'à traverser le pont et rejoindre cette île. Je m'engageais sur la bande de terre étroite, menant au pont.
Mes premier pas furent... délicats, très délicats. Avec mon grand col, il m'était impossible de voir mes pieds. Après mon premier pas dans la direction du pont, je ne voyais que de l'eau, tout autour de moi. Impossible de voir le chemin. Je fis les pas suivant avec une extrême prudence, en tâtant du bout du pied, la présence du chemin. Je sentis sous mon pied, le début du pont. J'avais examiné ce pont de loin, c'était un piège. En fait, c'était une planche à bascule. Arrivée au milieu, la planche basculera en avant, et je risquais fort d'être précipitée dans l'étang. Il me fallu avancer centimètre par centimètre. Sentir le point de basculement. J'attendis d'avoir un bon équilibre avant de peser lentement sur mon pied, faire basculer doucement cette planche, sans tomber; Un choc, elle avait basculé. Je transférais mon poids en avant. La planche ne bougeait plus. Un pas... un deuxième... j'étais passée. Mais pas encore arrivée.
Le chemin étroit, formait un arc de cercle, avant d'aboutir sur la minuscule île. Je dû avancer avec une extrême prudence, en tâtant le chemin du bout de mes pieds. Sans l'habitude de mes très hauts talons, je n'aurais sûrement pas réussie ce parcours.
Dans l'eau, une grosse colonne de marbre, était surmontée d'une structure métallique. Il y avait comme un bras articulé, qui reposait d'un coté sur l'île. Accroché à ce bras, une lettre, que je pris, que j'ouvris...
Elle contenait les instructions que je devais transmettre à mes amies
Je devais attendre sur l'île...
Au bout d'un quart d'heure, je vis au loin, une jeune fille portant une large crinoline comme la mienne. Les servantes qui l'accompagnaient, ouvrirent la grille, et la firent entrer dans le jardin. Je pense voir des cheveux châtain, sûrement Solange.
J'aurais voulu lui faire de grands gestes, pour la guider, mais avec mes coudes attachés, c'était difficile.
Elle m'avais vue, alors, je me mis de profile et essayait tant bien que mal de lui indiquer le chemin de gauche.
Elle m'a sûrement comprise, car elle pris le bon chemin.
Arrivée au premier croisement, ce fut plus difficile, il y avait trois possibilité, mais ont fini par se comprendre, et elle continua.
Après le passage difficile de la porte basse, elle put s'approcher suffisamment près pour que je puisse lui indiquer plus facilement le bon chemin.
La partie délicate du chemin étroit et du pont fut passée très lentement, mais sans chute. Je pouvais la guider de la voie, car elle non plus ne devait rien voir. Elle portait ma même crinoline et le même col que moi.
-
Bonjour Solange. Tu portes la même crinoline de fer ?
-
Oui, elle est terriblement lourde, avec ces cerceaux en acier.
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On ne peut pas sortir du jardin. Toutes les sorties sont trop étroites, avec de telle crinoline.
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Il faudrait que l'on puisse ouvrir la grille.
Je lui dis ce que j'avais lus dans la lettre.
-
Le code d'ouverture est écrit sur le haut des deux grandes colonnes.
-
Mais comment le lire ?
-
Il faut monter sur cet élévateur. Mais il faut être deux, pour l'actionner et nous ne pouvons pas monter dessus avec nos crinolines.
-
Que dois-je faire ?
-
Tu dois te rendre sur la presqu'île de droite, avec ce levier de commande.
Et je lui donnais le levier que j'avais trouvé sur l'île.
Je devais également faire basculer le pont, pour que Solange puisse le repasser. Elle le traversa avec beaucoup de précaution, sans tomber. Je me rendais compte, que si l'une d'entre nous tombait, l'épreuve serait ratée pour nous.
Solange du repasser sous la porte basse, et rejoignit la presqu'île de droite. Il ne restait plus qu'à attendre la suivante, Mademoiselle A ou Mademoiselle Gwendoline.
Il fallut attendre plus d'une demis heure, avant de voir le groupe de servante, encadrant l'une d'entre nous, s'approcher de la grille. Au loin, je voyais une tête blonde, et une robe différente... Je ne pouvais pas savoir, si c'était Gwendoline ou A qui venait d'entrer dans le jardin. Je guidais cette demoiselle X comme pour Solange. Elle compris mes geste entravé par mon tire-coudes. Quant elle passa au plus près de moi, je ne la reconnaissais pas. Sa crinoline était très courte, mais aussi large que la mienne. Et sa coiffure un peu bizarre, très volumineuse.
Elle marchait avec une lenteur extrême, plus lentement que moi ou que Solange. Elle marchait sur la pointe des orteils, comme une ballerine, comme... Mademoiselle A... non, ce n'est pas elle ? Et pourtant.
Je la guidais sur le chemin étroit, mais le passage sur le pont à bascule failli la jeter à l'eau. Elle pencha à gauche, à droite et partit en avant, et finis par s'immobiliser je ne sais pas comment juste après le pont. Elle attendit un long moment avant de bouger. Enfin, à petit pas lent, elle s'approcha de moi. Elle me fit face.
Et je lui dis.
Bonjour mademoiselle.
Sophie... Je... suis...
Excusez-moi, mais je ne vous connais pas.
Sophie, je suis Mademoiselle "A"
Ho C'est impossible... Pourtant...
Oui, c'est bien moi. C'est la Surveillante qui m'a fait maquiller et coiffer ainsi.
Je la reconnaissait à peine, et elle me donnais terriblement envie de me moquer d'elle. Pourtant, elle était vraiment très belle. Etonnement belle avec son maquillage sophistiqué et cette coiffure si volumineuse, qui me semblait si douce, qui me donnait envie de m'y perdre...
Tu es vraiment Mademoiselle "A" C'est incroyable ! Quelle transformation extraordinaire.
Je ne t'avais pas reconnue.
Sophie, je t'en prie. Aide-moi.
Ho ! Elles ne t'on pas ratée. Tu es... fantastique, ta robe, cette crinoline ridiculement courte. J'aurais honte.
Je t'en prie, ne te moque pas. Dis moi ce que je dois faire.
Tourne-toi, ma jolie ballerine. Mmm... Tu es délicieuse.
Ho oui vraiment délicieuse. J'avais terriblement envie de la serrer contre moi, de l'embrasser, mais avec nos crinoline, impossible de s'approcher l'une de l'autre.
Je t'en prie.
Oui ! Ridiculement délicieuse.
C'est a regret que je lui transmis les instructions.
Tu dois retourner à l'entrée du jardin. Ont doit t'équiper d'un "Support" pour que tu puisses te tenir sur l'élévateur.
Je n'avais aucune idée de ce que pouvais bien être ce "Support".
Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.
Mademoiselle A retourna vers l'entrée du jardin. Elle connaissait le chemin, mais comme elle était lente...
Deux dames attendaient à la grille, il me sembla reconnaître la Surveillante Générale. C'était sûrement elle, qui d'autre !
Aussitôt que Mademoiselle A arriva, elles l'entourèrent. Je vis Mademoiselle A se baisser un long moment et ensuite se redresser. La dame la plus petite, s'accroupis au pied de Mademoiselle A. les deux dames partirent laissant ma jolie ballerine seule devant la grille. Elle revint vers l'île, toujours avec cette exaspérante lenteur.
Arrivée à la première porte basse, il se passa quelque chose. Manifestement, elle ne pouvait plus se baisser.
Elle essayait de me parler, mais je ne comprenais pas ce qu'elle disait. Par signe, elle m'indiqua qu'elle ne pouvait pas se baisser, qu'elle allait faire demis tour.
Mademoiselle A fit demis tour, et s'engageât dans le chemin étroit. Bien sur, les deux colonnes lui barrèrent le chemin, et elle dû encore faire demi tour.
Je la vis faire plusieurs essais et faire demis tour à chaque fois.
Elle finis par essayer par la droite du jardin. Il y avait bien un chemin étroit barré par deux colonnes, mais entre les colonnes, un petit escalier.
Mademoiselle A essaya de monter sur l'escalier. Elle avait les chevilles entravées, comme nous toutes, mais aussi des chaussures vraiment spéciales, qui la forçait à marcher sur l'extrême pointe des orteils.
Quatre marche à monter. Quatre épreuves, qui semblaient extrêmement difficile. C'est avec d'infinies précautions, qu'elle gravissait chaque marche. C'était la bonne solution. En haut de ces marche, sa crinoline courte passait juste au dessus des chapiteaux des deux colonnes. La descente fût aussi délicate. Elle renonça vite de descendre normalement. Et elle réussi à descendre, mais en marche arrière, et de manière tout aussi délicate, risquant à tous moment de tomber.
Il lui fallut faire le tour de l'étang, et traverser une porte étroite avec un escalier, toujours avec autant de difficultés
Je retenais mon souffle. Ma jolie ballerine était d'une lenteur extrême, mais elle n'était pas tombée.
Il lui restait la traversée du pont à bascule. Elle me faisait face, et je commençais à comprendre ces nouvelles difficultés. Elle portait une tige de métal, entre ces jambes. Une tige partant de dessous ces jupons, et descendant jusqu'au niveau de ces chevilles. Elle était fixée, en bas, à la chaîne reliant ces chevilles.
Le passage du pont fut plus long que la première foi, mais elle réussi à maîtriser son basculement.
Comme je fus soulagée de la voir en face de moi. Mais je ne pus résister à la taquiner un peu.
-
Tu ne peux vraiment pas avancer plus vite ?
-
Sophie, c'est affreux, elles m'ont...
-
Oui mon Bijoux ?
-
Elles... enfin... Je... Je suis équipée.
-
C'est très bien, ma jolie ballerine. Monte sur la petite échelle. Je vais fixer ton support sur l'élévateur.
La voir se déplacer aussi délicatement, ainsi habillée ridiculement et si sexy, maquillée comme un coucou, et perchée sur des talons impossibles, avec cette tige de métal, qui montait dans ces jupons, qui... tous cela m'émouvait beaucoup, me troublait et me donnait des envies que je n'osais pas lui avouer.
Elle s'avança devant une petite échelle. Je n'avais pas compris comment monter sur ce bras mobile, il n'y avait pas de siège, ni de plateforme. Mais maintenant en voyant ce que Mademoiselle A portait entre ces jambes, je compris. Le siège, elle le portait attaché sur elle. Il me suffira d'actionner un levier pour bloquer la tige que porte ma jolie ballerine. Ainsi, elle sera fixée solidement sur ce bras mobile.
La montée de l'échelle ne se fit pas sans cris de ma ballerine.
- Houuiii Ca me pénètre encore plus, à chaque marche.
Ho "Ca la pénètre" il doit y avoir autre chose qu'un siège ou une scelle.
-
Mais qu'est ce qui te pénètre, ma jolie ballerine ?
-
Ho Sophie, je pense que tu le sais parfaitement. C'est comme le jour de ma sortie de la cage. C'est la même scelle, avec le même... le même... godemichés.
Ho ! ... mais ainsi, tu ne risques pas de glisser.
- HUUU!!! Je dois tirer au maximum sur mes entraves pour monter.
Après de nombreuse expression de sa souffrance toute intérieure, elle finis enfin à prendre place.
Il ne me restait plus qu'a bloquer la tige de sa scelle garnie.
- Houp ! Avec tous ces cerceaux, cette immense crinoline et mes coudes attachés, je peux à peine atteindre la fixation.
Ce n'est pas facile sans rien voir, mais enfin, un déclic. Je testais la fixation en essayant de faire bouger la tige de la scelle. Elle ne bougeait plus. Elle était bien fixée au bras mobil. Ma jolie Ballerine également.
- Ne craint rien. Ainsi fixée, tu ne risques plus de tomber.
Je me relevais, et pris une petite inspiration, pour retrouver un peu de mon souffle.
-
Sophie. Que doit-on faire ?
-
Ont attend l'arrivée de Gwendoline. La Surveillante Générale vas sûrement la faire venir sur cette île. Tous cela pour que je lui dise de retourner au château. Elles nous font balader dans ce jardin avec ces portes spéciales.
Une demis heure plus tard, Gwendoline arriva. Elle non plus ne pouvait pas passer par les portes basses, mais elle pouvait passer par toutes les autre porte, y compris au travers des barreaux de la grille d'entrée. Elle portait une robe normale, sans crinoline, sans autre entrave. Quel était donc l'handicap, qu'avait dû imposer la Surveillante Générale.
-
Bonjour Gwendoline.
-
Bonjour Sophie... Je viens... pour ouvrir le cadenas.
-
Ho ! Je ne me sens... pas bien... Trop... serrée... J'ét... J'étouffe... Je n'arrive pas... à me baisser a cause... de mon corset. La Surveillante... Générale ma resserrée... encore plus. Sophie... peux-tu m'aider. La Surveillante Générale... m'a resserré mon corset...d'un cm en une seule fois. Je... ne fais plus... que... 43cm et demis... C'est atroce. Je ne peux... pratiquement plus bouger.
-
Donne-moi la clef, Gwendoline. Je vais essayer.
Je me baissais, un peu, très peu... juste ce que me permettait mon corset et ma crinoline de fer.
- Ho ! Je n'y voie rien.
Je tâtonnais. Je ne voyais que mon grand col de dentelle.
- Un moment... Je pense que la clef est entrée.
Oui, je sentais que la clef était en place. Un tour et l'anneau du cadenas, se relâcha.
- Voila ! C'est fait. Je vais pouvoir enlever l'échelle.
Je me redressais, à bout de souffle. Des étoiles me tournaient autour...
-
Voila la clef et le cadenas. Tu dois les rapporter à la surveillante.
-
Merci Sophie. Dit Gwendoline.
Comme elle était pâle, elle semblait épuisée.
- Je vais faire basculer le petit pont, que tu puisses sortir de cette île.
Et Gwendoline reparti lentement, rigidement corsetée de la poitrine jusqu'aux genoux.
La lumière devenait plus dorée, plus chaude. Le soir arrivait doucement. J'aperçus Gwendoline qui entrait de nouveaux dans le jardin des Sylphides. Elle avançait avec une posture toujours aussi raide. Elle fit le tour du jardin par la droite, contourna le petit lac, et se rendit sur la presqu'île de gauche. Face à la presqu'île où se tenait Solange.
Enfin, nous étions toutes les quatre en place.
Je leurs fit un signe. Gwendoline et Solange manipulèrent leur levier et...
Il y eu un cri de ma jolie Ballerine.
Le bras mobile, bascula, monta, entraînant Mademoiselle A, tous en haut. Une hauteur vertigineuse. Mademoiselle A, perchée en haut de sa tige, ces pieds de ballerine dans le vide. C'était impressionnant, Elle semblait plantée en haut de ce bras mobile, devenus une tour très haute
J'appelais Mademoiselle A.
-
Vois-tu quelque chose ?
-
Non. Que dois-je trouver ?
-
Regarde sur les colonnes.
-
Ho ! Ce n'est pas si simple. J'ai les pieds dans le vide et mon corset m'empêche de me retourner.
Je la voyais se contorsionner autant que son corset le lui permettait
Je la relançais.
-
Vois-tu quelque chose ?
-
Sophie, je t'en prie, descend moi. J'ai le vertige. J'ai mal et mon corset me bride beaucoup.
-
Oui je sais. Ton corset, et cette chose dans tes fesses. Mais que vois-tu sur les deux colonnes ?
-
Des chiffres. Deux chiffres sur chaque colonne.
-
Quels chiffres ?
-
Descend moi, s'il te plaît. J'ai l'impression que je vais tomber. Je ne suis retenue que par cette chose, qui me cloue sur la scelle.
Bien, si elle a correctement lut les chiffres, je peux la faire descendre. Je fis un signe à Solange et Gwendoline, qui actionnèrent leur levier. Le bras bascula vers le bas. Mademoiselle A était revenue parmi nous, après ce voyage dans le ciel du Jardin des Sylphides.
Je remis l'échelle en place et débloquais ma jolie Ballerine.
- Fait attention, en descendant. Je ne pourrais pas te rattraper.
Elle réussi sa descente. Et je lui dis.
- Je pense qu'aucun groupe n'a été aussi loin dans cette épreuve. Mais soyons prudentes. Nous ne sommes pas encore sorties du jardin des Sylphides.
Je craignais une chute au dernier moment. Surtout une chute de Mademoiselle A. Avec son équipement et nos propres contraintes, nous ne pourrions pas la relever.
Effectivement, son passage sur le pont à bascule faillit mal se terminer.
Gwendoline et Solange partaient de leur presqu'île, et faisaient le tour du jardin pour sortir. Chacune, en fonction des portes qui leurs étaient possible de passer.
Après le pont, je dis à Mademoiselle A.
-
Je dois prendre le chemin de gauche, et passer sous les portes basses.
-
Sophie, je ne peux plus me baisser, avec cette chose qui me pénètre.
-
Je ne pourrais pas te suivre, je dois prendre le chemin de droite, et faire tout le tour de l'étang.
Mademoiselle A s'éloigna, et je fis de même.
Je devais faire le tour de l'étang, par le fond du jardin.
A un moment, je vis Mademoiselle A, face à moi, mais avec nos crinolines si larges, ont ne pouvaient pas se croiser. Mademoiselle A me laissa passer.
Je rejoignis Solange, à la grille d'entrée du Jardin. Gwendoline arrivait lentement. Elle semblait vraiment à bout.
Mademoiselle A était encore plus lente. Ont dû l'attendre au moins un quart d'heure après l'arrivée de Gwendoline.
-
Te voila enfin ! dit Gwendoline.
-
Ouvre nous vite ! Que l'ont puissent sortir.
Mademoiselle A s'approcha de la grille, sous nos regards impatients. Gwendoline était au bord de l'évanouissement. Le soir tombait la lumière avait beaucoup baissé. J'espère que Mademoiselle A ne c'est pas trompée. Si le code n'est pas bon, elle ne pourra plus le lire, sur les colonnes. Il fera alors beaucoup trop sombre.
Il y avait quatre chiffes et quatre sélecteurs sur la serrure de la grille. C'était le seul passage pour nous toute. Seul Gwendoline aurait put rejoindre la terrasse, mais ont devaient s'y rendre ensemble.
Il y eu un déclic dans la serrure. Le code était bon, la grille s'ouvrit. Nous avions réussi, encore la pelouse à traverser, les escaliers de la terrasse... nous avons réussi... Le seul groupe à l'avoir fait.
J'étais heureuse, malgré mon épuisement, ma lourde crinoline, mon corset trop serré. Solange était dans le même cas que moi. Mademoiselle A également, mais avec un supplément très pénétrant.
Mais Gwendoline, souriait à peine. Elle était à bout , pâle, au bord du malaise. Le dernier centimètre que lui avait imposé la Surveillante Générale, l'avait épuisée. Un petit cm de moins dans son tour de taille, mais avec le corset déjà serré au maximum supportable, c'était le cm de trop.
Ont avança ensemble vers la terrasse. Se soutenant mutuellement, comme ont pouvaient. Ont avaient réussi.
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